Depuis quelque temps, les diplomates chinois se font très présents sur Twitter, dont l’accès est bloqué aux citoyens par la censure. Les restrictions ne s’appliquent pas aux diplomates qui donnent sur ce réseau social leur avis et défendent le point de vue des autorités centrales.
Avec notre correspondant à Pékin,Zhifan Liu
Le ton est rapidement monté en début de semaine entre Susan Rice, ex-ambassadrice des États-Unis à l’ONU et Zhao Lijian, numéro deux de l’ambassade de Chine au Pakistan, un pays allié de Pékin.
Un tweet de ce dernier a mis le feu aux poudres, affirmant que la ségrégation régnait à Washington et que des quartiers entiers habités par « des Noirs et des Latinos » étaient interdits d’accès « aux Blancs ». L’ancienne directrice du Conseil de sécurité nationale sous Obama, Susan Rice, l’a qualifié en retour de « raciste éhonté » et d’« ignorant ».