Hôpital général de Grand Yoff : Les travailleurs contestent la gestion du Directeur général

L’hôpital général de Grand Yoff avec un budget de 9 milliards de FCfa, peine à se ravitailler suffisamment, en médicaments. Et la radiologie ne fonctionne plus correctement. Une situation lamentable qui fait que les malades sont fréquemment orientés vers d’autres structures pour faire les radiographies et autres.

Un vent de protestation souffle à l’hôpital général de Grand Yoff. Les syndicalistes, non contents de la gestion du Directeur général, ont décidé d’engager un bras de fer pour retrouver le droit et aider à redresser la situation chaotique de l’hôpital.

« Le nouveau Directeur ne s’intéresse pas aux urgences. Il refuse d’utiliser le budget alloué pour satisfaire les besoins prioritaires de l’hôpital. On ne doit pas laisser un service mourant. C’est 2/5 analyses qui s’effectuent dans cet hôpital. La radio ne fonctionne plus correctement. Le scanner est fréquemment en panne, la pharmacie n’en parlons pas. Il n’y a rien à la pharmacie », a exposé le secrétaire général du Cadre unitaire, Mamadou Moustapha Seck.

Les syndicalistes exhortent les autorités à revoir les programmes du bloc opératoire qui enregistre des manques de produits anesthésiques. « Le Directeur laisse tout cela pour faire des travaux de maintenance. Avant de procéder à des réfections ou réaménagements, il faut d’abord régler le problème des malades », protestent-ils.

Ainsi, le Cadre unitaire révèle l’absence de motivations des travailleurs, liés au refus de leur remettre les primes de motivation. « Les primes de motivation, c’est un droit. Elles sont régies par des textes réglementaires. C’est un arrêté ministériel. On avait constaté que l’hôpital souffrait en 2000 et, on avait décidé de remettre nos 5% sur les 25% qui nous revenait de droit. C’était pour permettre de redresser la situation. Après 19 ans, on revient pour réclamer nos 5%. Ce qu’on nous refuse », a dit Mamadou Moustapha Seck.

Devant cette situation, les travailleurs, se disent déterminés aujourd’hui, à affronter le Directeur, tout en refusant de faire aucune concession jusqu’à rentrer dans leurs droits. Et ils appellent aussi, les autorités à faire l’audit de la gestion de l’hôpital.

 

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