Le vendredi 19 juillet dernier, l’Algérie a remporté pour la deuxième fois de son histoire la Coupe d’Afrique des Nations de football face au Sénégal battu sur le score d’un but à zéro.
La finale a basculé dès les premières minutes de jeu, lorsque Salif Sané, le défenseur sénégalais a dévié le tir de l’attaquant algérien, Baghdad Bounedjah. Le ballon a ensuite lobé le portier sénégalais, Alfred Gomis qui fut surpris par la trajectoire de la balle. La finale s’est ensuite déroulé sur un faux rythme, où les algériens ont beaucoup défendu.
Pour revenir au score, les Lions de la Teranga se sont jetés à l’assaut des buts algérien. Sadio Mané a été héroïque durant toute la rencontre, mais il ne parviendra jamais à inscrire le but égalisateur.
Après la finale, Salif Sané, qui a détourné le tir de Bounedjah était effondré. La douleur de la défaite passée, le puissant défenseur de Schalke 04 s’est confié à un média français rapporté par Afrique sport.
« Avec un peu de recul, j’arrive à gérer, mais c’est vrai que lorsque l’arbitre a mis un terme à la finale, le monde s’est écroulé autour de moi. J’ai un sentiment de culpabilité sur le but de Bounedja. La veille de la finale j’ai eu un très mauvais pré-sentiment. J’avais les jambes lourdes et je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Quand j’ai réussi à fermer l’œil, je me suis réveillé en sursaut car j’ai eu un flash, je me voyais entrain de pleurer seul au niveau du rond central d’un terrain de football. Bien évidemment, je n’ai rien dit à personne et j’ai fait abstraction de ce mauvais songe pour donner le meilleur de moi-même, malheureusement, les dieux du football n’étaient pas à nos côtés », confie Salif Sanéwiwsport.com