Le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, présidant ce mercredi la cérémonie de clôture sur les Concertations nationales sur les urgences, a magnifié les conditions dans lesquelles les échanges sur l’état actuel des urgences se sont déroulés. « Les résultats issus de cette rencontre témoignent à suffisance le sérieux avec lequel les travaux ont été menés et de la volonté des uns et des autres de trouver des solutions aux problèmes auxquels nos urgences sont confrontées », a-t-il laissé entendre.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, le diagnostic posé est clair et précis avec des atouts bien maîtrisés et des faiblesses bien identifiés. «Un pas très important est franchi, mais le chemin n’est pas encore fini. Nous devons relever le défi de la mise en œuvre des recommandations, notamment la mise en œuvre des recommandations, l’organisation des soins à la communication en passant par la disponibilité des médicaments et produits de santé, des ressources humaines, des infrastructures, des financements, de la qualité de l’accueil, du transport, la régulation que nous venons d’adopter», a dit Abdoulaye Diouf Sarr.
Poursuivant son discours, il signale qu’«une feuille de route de ces trois jours de travaux sera élaborée et l’exécution aussi sera suivie de manière rigoureuse. Les acteurs et les moyens de mise en œuvre seront indiqués ainsi que les délais d’exécution», dit-il tout en invitant les parties prenantes à s’engager pour l’exécution correcte de ces plans en vue d’une gestion performante des urgences dans les structures de santé.
Le ministre de la santé a, toutefois, exprimé sa volonté de mettre en place «un comité de suivi de mise en œuvre des recommandations des concertations qui de manière périodique fera le point sur leur état d’exécution. À cet effet, il demande à ce que le rapport général des concertations soit finalisé afin que je puisse le soumettre dans les meilleurs délais au président de la République…»