La décision du gouvernement d’orienter désormais tous les nouveaux bacheliers dans les universités publiques du pays, n’est pas du tout appréciée par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). A l’université Assane Seck de Ziguinchor, avec 4000 étudiants déjà, le Saes redoute une situation qui risque d’empirer avec la décision d’y ajouter 3000 étudiants supplémentaires.
Daouda Niang Diatta, secrétaire général du Saes section Ziguinchor évoque le manque d’infrastructures capables d’accueillir ce surplus. « Les salles de classes et amphithéâtres qui vont les accueillir n’existent pas ». Et « les chantiers ne sont pas prêts. Et dans ce cas, il faut des mesures d’accompagnement », dit-il, car « les chambres qui existent ne suffisent pas pour les quatre mille du campus social ». L’université de Ziguinchor, pour rappel, a une capacité d’hébergement de 472 lits.
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