Le Collectif pour la Sauvegarde et la Réhabilitation du stade Assane Diouf est très remonté contre le sous-préfet de Dakar-Plateau Djiby Diallo. Ce dernier est accusé de faire du « Wax waxétt » en autorisant la reprise des travaux du stade Assane Diouf. Ce que le Collectif ne comprend pas, c’est que le 24 septembre 2019, le sous-préfet de Dakar-Plateau, Djiby DIALLO prenait un arrêté portant levée de suspension des travaux du stade Assane DIOUF, sans aucune motivation à leurs yeux. Cet arrêté prenait le contre-pied de l’arrêté du 19 septembre 2019 du même sous-préfet Djiby DIALLO portant prescription de sus- pension des travaux du stade DIOUF. L’autorité administrative motivait cette décision par la non-existence d’une autorisation de construire visée par les autorités compétentes, l’absence d’étude d’impact environnemental et le risque de troubles à l’ordre public.
Seulement au niveau du Collectif, on indique que le sous-préfet a joué dans la supercherie puisqu’en suspendant le 19 septembre les travaux, il avait bien choisi le contexte. « On était à trois jours de l’inauguration de la Grande mosquée Masalikoul Jinnan et des retrouvailles annoncées Macky SALL / Abdoulaye WADE » indique le Collectif dans les colonnes du journal « Le Témoin ». Qui rappelle que, le jeudi 21 mars 2012 à Rebeuss, Macky Sall s’était engagé une fois élu à réaffecter le stade Assane DIOUF à sa vocation initiale. Le mercredi 22 juillet 2016 à Pikine, à l’occasion du Conseil des ministres décentralisé, il avait décidé de rendre le stade à la jeunesse dakaroise et de le réhabiliter pour un coût de 20 milliards. Le Collectif avait salué ce respect de la parole donnée.
L’arrêté de reprise du 24 septembre 2016 du sous-préfet de Dakar-Plateau remet en cause l’acte du chef de l’Etat en Conseil de Ministres le 22 juillet 2016 concernant le stade Assane DIOF dont la démolition a entraîné de nombreuses conséquences. Pour cette raison, le Collectif demande au sous-préfet de revenir sur sa décision qui peut être lourde de conséquences parce que contraire à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance. D’autant que les jeunes ont été privés de leur seul cadre d’épanouissement sécurisé. Les A.S.C Koussum, Niayes Thioker, Khandalou, Damels, Ngaraaf, Coumba Castel, Diamono, Santhiaba, Deggo, Gibraltar-Centenaire, Sandial, Gouye-Gui, Sfax sevrées d’aires de jeu ont mis une croix sur les Navétanes 2019.
leral