«La reconstitution de la dette, avec un taux d’endettement qui représentait 39,7% du Pib, au début de la seconde alternance, a connu une hausse, car le Gouvernement s’est engagé dans un niveau d’endettement exponentiel qui a atteint, aujourd’hui, 51,5% en dépit des alertes de certains spécialistes et experts». La révélation est de l’Economiste, Meïssa Babou.
À ce tableau ombrageux est venu se greffer le niveau de pauvreté qui ne cesse de culminer. Ce, en dépit des Bourses familiales de 25 000 F Cfa qui n’ont pas permis, jusqu’ici, dit Meïssa Ndiaye dans les colonnes de SourceA, de baisser le niveau de pauvreté, sur le long terme.
A en croire l’Economiste qui passe au crible le niveau d’endettement du Sénégal, face aux exigences de réélection, le Gouvernement a ignoré les politiques d’investissement, au profit de celles sociales comme les Bourses familiales, la Couverture maladie universelle, le Pudc etc. Mais, constate-t-il pour s’en désoler, «ces mesures politiques ont plombé toute possibilité de maîtrise des politiques économiques».