Il fut parmi les inconditionnel souteneurs et proches du président Léopold Sédar Senghor. Alioune Badara Mbengue, à l’instar des intellectuels de sa génération, fait une carrière dans l’enseignement avant d’atterrir dans la politique. Sa proximité avec Senghor lui donnera des postes de responsabilités au sein de l’attelage gouvernemental et de l’hémicycle. Il décède le 12 novembre 1992 après une vie politique remplie
Né le 1er février 1924, Alioune Badara Mbengue intègre l’enseignement le 4 octobre 1946. Fatickois d’orgine, il est envoyé au Nord du Sénégal, à Saint-Louis, où il sert à l’école primaire de Ndioloffène. Deux ans plus tard, M. Mbengue obtient une affectation à l’école des champs de courses de Dakar. Pendant le temps où il sert comme instituteur, jusqu’en 1951, Alioune Badara sera aura bonne presse auprès de ses supérieurs ; ce qui lui vaudra une nomination en tant que chef de bureau de l’administration générale à l’Institut français d’Afrique noire.
Sa carrière politique est d’autant pourvue que Alioune Badara Mbengue a occupé des postes de responsabilité aussi influents que variés. Entré en politique en 1948, il devient un fervent militant du Bloc démocratique sénégalais (BDS) dont il deviendra le secrétaire général adjoint en 1950. Entre 1957 et 1959, Mbengue occupe le poste de ministre du travail et des affaires sociales dans le gouvernement de Dia, mais aussi le poste stratégique de conseiller territorial du Sénégal et il devient député à partir de 1959.
Après la brouille entre Léopold Sédar Sengho et Mamadou Dia avec le coup d’état de 1962, Alioune Badara Mbengue aura la charge de plusieurs portefeuilles ministériels. Il occupera entre autres, les charges de ministre des travaux publics, des transports et des mines ; ministre du commerce, de l’industrie et du Tourisme ; ministre de la justice, Garde des Sceaux ; ministre des affaires étrangères ; etc.
Alioune Badara Mbengue a aussi été député, vice-président de l’Assemblée nationale, et premier adjoint au maire de Rufisque.