Circuler à certaines heures dans la Capitale Sénégalaise devient un calvaire. Entre 9h-10h et 17h-21h, conduire devient parfois, un véritable cauchemar. Un constat bien vérifié sur la VDN, axe sur lequel, circuler devient compliqué et dangereux. Certains usagers, accrochés déplorent la passivité des agents de la Police, préposés à la circulation. Ces derniers, accuse-t-on, semblent avoir d’autres préoccupations… que de réguler la circulation pour faciliter la mobilité des personnes et des biens.
Les Sénégalais souffrent d’une souffrance manifeste et incompréhensible sur la Vdn. Motif, une circulation cauchemardesque, invivable s’impose à eux. Certains points névralgiques de la VDN sont fréquemment envahis par des files interminables de véhicules. Rien ne bouge… Des klaxons et autres ronronnements de véhicules et autres fumées de moteurs en défection, envahissent l’atmosphère.
A une certaine heure de la journée, il a été même constaté que le plan de circulation, instauré et devant aider à faciliter la mobilité des véhicules, n’a rien donné. Il est, regrette-t-on, inefficace et irréfléchi. Devant cet état de fait, certains usagers considèrent qu’il serait plus facile de circuler à pieds à certaines heures de la journée. « Je suis partie de chez moi depuis 8 heures. Mais, je me trouve bloquée dans cet embouteillage. Alors que mon trajet initial ne me prenait que 15 mn. Rien ne va dans ce pays », a rouspété une mamie, accrochée au volant de voiture sur la Vdn.
Bien chamarrée dans sa rutilante voiture, ceinture de sécurité bien accrochée, elle manifeste son désir de sortir de ces bouchons habituels, constituant une contrainte à la mobilité des personnes et des biens. Ainsi, elle croit comprendre que dans ce trafic bloqué, il y a l’indiscipline des conducteurs et les chantiers inachevés, nécessitant parfois, des déviations.
Ainsi, il est fréquent de constater sur la VDN de petits accrochages de moindre gravité qui donnent en spectacle deux conducteurs. Ces scènes, souvent surréalistes, montrent à suffisance l’indiscipline caractérisée, manifestée par des insultes et des menaces. Ces indisciplinés, faisant montre d’une « maîtrise » de leurs droits, s’évertuent souvent, à bloquer la circulation pour un petit accrochage, sans dommage grave.
Joignant l’Avenue Cheikh Anta Diop, au niveau de l’intersection, la circulation, en l’absence de policiers, devient plus compliquée. Point de feu rouge, ni de priorité. Chacun fait ce qu’il veut. Certains plus coriaces forcent même, le passage. Un fait qui entraîne souvent, un blocage, empêchant même, les véhicules de progresser.
Et, l’autre motif de la circulation, reste qu’il a été enregistré près de 450 000 voitures, immatriculées au Sénégal, dont 300 000 à Dakar. Ces chiffres donnés par la Direction des transports terrestres, connaissent au quotidien une hausse substantielle. Raison pour laquelle, regrette-t-on, des centaines de voitures roulent sur diverses routes de la capitale.
Agents de la Police accusés de…
Des automobilistes et autres usagers, retrouvés sur la Vdn, redoutent l’intersection de la Sonatel, à hauteur de Cité Keur Gorgui. Très fréquentée. Mais, en l’absence des agents de circulation, l’embouteillage devient un calvaire.
Ces usagers, interpellés, dénoncent le fait de trouver souvent, sur cet axe des agents plus disposés à discuter au téléphone, plus concentrés à verbaliser et, à chercher à « … ». Accusant, ces usagers considèrent que ces agents préposés à la circulation, restent à côté de la route comme des « momifiés ». Et rien ne les ébranle. Ils oublient même, qu’ils sont en service commandé et la tâche à exécutée est reléguée au second plan.
Seulement, ceux qui empruntent le réseau urbain dénoncent de manière globale, l’absence de feux de signalisation, les carrefours étroits et les routes régulièrement, déviées pour des raisons, dit-on, de travaux.
D’après eux, il n’y aura pas de solutions, tant que les conducteurs continuent à être inconscients et indisciplinés. Et, l’embouteillage existera toujours, autant que les agents de circulation ne s’appliquent pas pour faire respecter les règles. Et, l’Etat est interpellé pour freiner…les dérives et manques de respect des normes pour une meilleure mobilité urbaine. Sinon…