Au moins 26 combattants, en majorité iraniens, ont été tués dans des tirs de missiles contre des positions militaires du régime syrien. Selon une ONG, cette opération porte la marque d’Israël, qui est déterminé à empêcher tout « ancrage » de Téhéran en Syrie.
L’Etat hébreu confirme rarement ses interventions en Syrie, et une porte-parole de l’armée israélienne s’est refusée à tout commentaire après les frappes qui ont visé dimanche 29 avril au soir des positions militaires syriennes dans le centre et le nord du pays.
Mais, ces dernières semaines, les responsables israéliens ont multiplié les déclarations fracassantes pour dénoncer l’implantation en Syrie de Téhéran, allié indéfectible du régime de Bachar al-Assad dans la guerre meurtrière qui ravage le pays depuis 2011.
Dimanche soir, les médias étatiques syriens ont dénoncé une « nouvelle agression » sans en identifier les auteurs, assurant que des « missiles ennemis » avaient visé « des positions militaires dans les provinces de Hama et d’Alep ». Un aéroport militaire d’Alep (nord) et la Brigade 47 à Hama (centre), où sont stationnées des forces iraniennes, ont été visés par ces bombardements « probablement israéliens », a de son côté affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dans la Brigade 47, « au moins 26 combattants ont été tués, dont quatre syriens. Les autres sont des combattants de nationalités étrangères, avec une écrasante majorité d’Iraniens », a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
(avec AFP)