Le Sénégal, qu’on le dise, parce qu’on le sait ou qu’on l’ignore parce qu’on l’assume, traverse un sérieux problème administratif depuis la suppression du poste de premier ministre. Il est aujourd’hui clair que toute démarche administrative reste un fardeau. Le pays traverse une situation de lenteur sans précédant. Ce problème est aujourd’hui une réalité qui a de diverses conséquences sociales.
Les sociétés publiques et privés et beaucoup d’entreprises n’ont plus d’intermédiaire direct. Ne pouvant pas voir directement le chef de l’Etat, elles ont perdu un partenaires direct qui est le premier ministre.
Le poste de premier a été supprimé pour faire dans le fast-track mais aujourd’hui, rien ne semble aller plus vite. La lenteur est plus que frappante et les conséquences d’une telle réalité n’aura point épargné le bas peuple.
Aujourd’hui tout indique que le Sénégal a besoin de son premier ministre. Le président est trop chargé. Un pays comme le nôtre doit avoir un poste de premier. Le président ne peut pas tout contrôler en même temps, alors que dans un pays normal et qui travaille beaucoup de choses doivent être entreprises en même temps.
Cheikh Ibrahima Diallo. S/G PJD, Membre de Benno