Dans tous ses états, Baba Maal est loin d’avoir fini : « L’Afrique n’a pas à être à la traîne. J’aurai bien aimé que cela ne soit pas une convocation, que ce soit une rencontre entre des personnes qui se respectent, peut être sur le continent africain (ou ailleurs) mais que ça soit un échange entre vis-à-vis. On doit tous se respecter. »
« Il est temps que l’Afrique s’autodétermine »
« Je pense que ça, nous l’avons chanté depuis toujours. Quand je chantais Mandela, et qu’à la fin de la chanson, je dis ’’free Mandela’’, je parlais de liberté. Cette liberté, il faut qu’on l’applique sur le continent africain. Mais cela doit d’abord commencer entre nous les pays africains, à nous asseoir autour de la table pour parler d’unité africaine. On ne peut pas penser à l’Unité africaine au même titre que les États-Unis et l’Union Européenne (UE) mais qu’on s’assoit de temps en temps autour de la table pour discuter de l’essentiel entre africains, de parler d’une même et seule voix. Il ne faut pas qu’on aille dans ces rencontres-là dispersés »..