En tournée dans la partie Nord du Sénégal, de Mpal, Rao, Sanar, Ngallele, Gandiole à Saint-Louis, Ousmane Sonko a dénoncé une tentative de sabotage de ses activités politiques de la part du régime en place.
A la rencontre des masses populaires
En effet, tel qu’annoncé lors du grand rassemblement du 4 janvier 2020, le président Ousmane Sonko poursuit sa tournée à travers le pays pour aller à la rencontre de toutes les composantes de la population, afin de s’enquérir de leurs préoccupations et de leur démontrer en quoi le projet Pastef y répond, entre autres avantages ainsi que sa valeur ajoutée pour les Sénégalais de tout bord. » Et voilà qu’on tenta ridiculement de saborder sa tournée » déplorent les patriotes.
Le député Cheikh Bamba Dièye apporte son soutien
Pour commencer, le samedi 11 janvier, Pastef n’a pu tenir sa conférence publique, car la même place pour laquelle une autorisation de manifester avait été dûment obtenue, a été occupée dès 16h00 pour une manifestation. Les deux ne pouvant se tenir concomitamment, les responsables ont eu la sagesse de décider de reporter cette conférence au dimanche après-midi.
Cependant, pour parer à ce type d’éventualité, les organisateurs ont eu la présence d’esprit d’annoncer l’hôtel ROGNAT, au lieu du Cercle Mess des Officiers, salle qui a été démarchée, payée et mise à notre disposition par l’honorable député, notre frère Cheikh Bamba Dièye.
Les thématiques qui fédèrent les Saint Lousiens
Mais l’effet de diversion a plutôt réussi parce que le président Ousmane Sonko a pu animer tranquillement la conférence dans une salle archicomble et communiquer sur des problématiques porteuses d’enjeux pour la population locale, à savoir la brèche et ses dégâts, l’érosion côtière, la pêche, l’exploitation gazière, entre autres.
Toutefois, au moment où il s’apprêtait à répondre aux questions du public, qui a suivi sa présentation avec beaucoup de passion et souhaitait débattre plus profondément de ces questions d’importance pour leur communauté, débarque un lieutenant de l’armée, déclarant agir sous les ordres du colonel, et qui somme l’assistance d’arrêter immédiatement, sinon, faute de quoi, il couperait l’électricité.
Toujours dans une logique d’éviter toute confrontation, le président Ousmane Sonko demande aux organisateurs d’obtempérer et de mettre fin à la conférence pour quitter la salle.
Et madame le commissaire est venue en rajouter !
Une fois dehors, la presse sollicite le président Ousmane Sonko pour une interview de quelques minutes. Ce qu’il accepta avec plaisir et commença à répondre à leurs questions, debout sur le trottoir de la berge du fleuve.
Mais c’était compter sans la détermination du camp d’en face. À peine la version française de l’interview terminée, alors que le président Sonko s’apprêtait à reprendre ses propos en wolof, c’est madame le commissaire en personne qui débarque cette fois, à la tête de la police, pour exiger l’arrêt immédiat des questions.
Le niet catégorique de Sonko
Mais cette fois, le président Ousmane Sonko lui opposa un refus catégorique de céder à cette pression inexorable et poursuivit ses explications pour le public wolof. À croire que certains ne reculeront devant rien pour empêcher la population Sénégalaise, entendre le message d’éveil des consciences que véhicule le président Sonko depuis 6 ans, et qui commence à faire son effet.
Violation flagrante du droit à l’information
Quitte à empêcher la presse de jouer son rôle démocratique, en tant qu’institution non gouvernementale devant jouir de la liberté de découvrir et faire circuler des informations, diffuser et confronter les opinions, et ainsi contribuer à l’éclosion du débat public nécessaire à la formation des volontés individuelles des citoyens.
Détermination des patriotes
Mais c’est compter sans l’opiniâtreté des patriotes ! Pastef-Les Patriotes, à travers son président et ses membres, continuera à sillonner le pays à la rencontre des Sénégalais et à fréquenter les plateaux pour délivrer son message et mettre à nu l’incompétence, l’incurie et la gabegie.