La Cour pénale internationale (CPI) n’est pas contente de Laurent Gbagbo. Elle reproche à l’ancien président Ivoirien d’avoir aidé à la divulgation de son adresse à Bruxelles.
Il était tenu de garder la discrétion depuis son assignation à résidence surveillée à Bruxelles, la capitale belge. Il s’agissait notamment de contrôler ses visites, et surtout garder secret l’adresse de sa résidence. Mais les coordonnées de la résidence de Laurent Gbagbo ont été malheureusement divulguées par ses partisans sur les réseaux sociaux . Cette situation a provoqué la colère de la CPI qui a accusé l’ancien président d’être à l’origine de ce manquement.
Selon des sources proches des avocats de Gbagbo, l’institution judiciaire aurait même menacé l’ancien chef d’Etat Ivoirien de le reconduire à la Haye afin de mieux assurer sa sécurité. Pour donc éviter un retour forcé à l’ancien opposant d’Houphouet Boigny à la prison de Scheveningen, ses avocats lui ont conseillé de porter plainte contre les auteurs de cette divulgation.
Les 6 et 7 février prochain, s’ouvre une audience pour examiner pour entre autres relever les observations relatives à la requête liée à la levée des conditions de liberté de Gbagbo et autoriser de même la Côte d’Ivoire à présenter ses observations.