L’UA est désormais présidée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa pour un an. Hier, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi lui a passé le relais lors de la cérémonie d’ouverture.
L’hymne de l’Union africaine retentit dans la salle Nelson-Mandela. À la tribune, devant un parterre de chefs d’État, de ministres et de diplomates, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi dit sa fierté d’avoir présidé l’organisation panafricaine avant de passer le témoin à Cyril Ramaphosa.
Changement de style. Le président sud-africain ajuste son micro et fait rire la salle en se donnant la parole à lui-même. Il annonce qu’il va organiser deux sommets en mai à Pretoria : le premier sur la zone de libre-échange continentale, le second sur les questions de sécurité.
« L’Afrique du Sud accueillera un sommet extraordinaire sur une initiative pour faire taire les armes au mois de mai prochain pour travailler sur les questions de paix et sécurité en Afrique. Nous Africains, nous devons nous attaquer au conflit et lutter contre le terrorisme qui fait tant de mal à nos pays, dans le Sahel, la corne de Afrique et même en Afrique australe. »
C’est désormais officiel : Félix Tshisekedi de la RDC sera président en exercice de l’Union africaine en 2021.
RFI