Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Oumar Youm, participe à la troisième conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, ouverte mercredi à Stockholm, en Suède, rapporte un communiqué.
Selon le communiqué, cette rencontre organisée par la Suède et coparrainée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), porte sur le thème : « Atteindre les objectifs mondiaux en 2030 ».
Elle enregistre la participation de délégations ministérielles de plus de 100 pays, ainsi que de représentants du monde de l’industrie, de la recherche, des institutions internationales et d’autres organisations mondiales.
La conférence marque la fin de la Décennie d’action des Nations unies pour la sécurité routière 2011-2020 et se veut « le point de départ d’une collaboration continue sur la sécurité routière, en fixant les lignes directrices pour un consensus mondial jusqu’en 2030 », l’objectif mondial étant « de réduire de moitié le nombre de décès liés aux accidents de la route d’ici 2030 ».
Le Sénégal est fortement engagé dans cette perspective, « avec la décision du chef de L’Etat de faire de l’année 2020, année de la sécurité routière », indique le communiqué.
Il rappelle que chaque jour, « 2700 personnes meurent dans le monde », soit « 1.350.000 personnes par an », suite à des accidents de la route, lesquels se traduisent également par « 50 millions de blessés ».
Le communiqué note à ce sujet que la nouvelle orientation de la gouvernance du secteur au Sénégal est articulée autour de plusieurs axes de modernisation, dont « l’instauration d’une loi d’orientation tenant compte des nouveaux modes de transports collectifs modernes de dernière génération ».
Il y a aussi « le renforcement de la dimension réglementaire, la politique de rajeunissement du parc automobile du transport routier », « l’organisation du secteur pour le rendre plus compétitif » et « la lutte plus vigoureuse contre l’insécurité routière ».
Selon le communiqué, cette modernisation « sera irriguée par des initiatives en faveur de la transition numérique et écologique à travers » notamment « la maîtrise de l’information et des données statistiques afin d’asseoir une « mobilité intelligente » impliquant la mise en place de systèmes modernes de réservation, de paiement et d’information en temps réel ».
S’y ajoute « l’application de mesures incitatives et de dispositifs de régulation favorisant la mise en place d’infrastructures et de services de qualité, résilients et durables en vue de réduire voire annihiler l’empreinte carbone du sous-secteur ».