Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé jeudi, la mise en place prochaine d’une zone économique spéciale dédiée aux entreprises japonaises qui ont manifesté leur volonté de s’installer au Sénégal.
« Le vice-ministre parlementaire, chargé des affaires étrangères, Shinichi Nakatani a sollicité qu’on mette en œuvre cette idée d’avoir une zone économique spéciale dédiée aux entreprises japonaises. Et c’est une excellente idée que nous allons soutenir, en partenariat avec l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX) », a-t-il déclaré.
Amadou Hott s’exprimait à l’occasion de la réunion de lancement du premier comité économique pour la promotion des investissements japonais au Sénégal.
Il a également, à l’issue de cette réunion, signé avec l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Tatsuo Arai, une déclaration conjointe, dans laquelle, les deux parties s’engagent à faire des efforts pour l’élargissement des activités des entreprises japonaises au Sénégal, à travers la convocation régulière du comité et en encourageant le partenariat gagnant-gagnant avec le secteur privé local.
« Et je suis sûr qu’avec ce comité, le point focal au niveau de l’APIX et l’installation éventuellement d’une zone économique spéciale dédiée à leurs entreprises, on aura l’opportunité de booster les investissements directs étrangers japonais au Sénégal et par conséquent, la création d’emplois », a soutenu, Amadou Hott.
Selon lui, « la venue de ces entreprises japonaises réputées pour leur savoir-faire, aura un impact majeur sur l’augmentation de l’activité économique ». M. Hott a ajouté que « l’investissement privé et étranger qui rentre dans notre pays, en partenariat avec nos entreprises va augmenter massivement » avec comme « conséquences positives, la rentrée de devises, la compétitivité et la création d’emplois ».
Le ministre a fait part de la volonté des autorités sénégalaises d’avoir « des biens et services produits à partir du Sénégal, exportés vers le reste du monde », estimant que « c’est un gain direct dans notre PIB ».
Selon lui, le Sénégal qui est cité parmi « les meilleurs réformateurs, poursuivra sans relâche ses efforts dans le sens de la mise en place d’un environnement des affaires propice à l’investissement ».
« Le Sénégal, dans la deuxième phase du PSE, souhaite attirer plus d’investissements privés », a-t-il dit.
« Nous souhaitons que les entreprises japonaises s’installent au Sénégal, produisent pour le marché sénégalais, le marché sous-régional, mais surtout pour le marché international, des Etats-Unis vers l’Europe (…). Et, il est temps vraiment qu’on ait ces entreprises qui s’installent dans des zones économiques spéciales », a-t-il insisté.
Pour sa part, le vice-ministre parlementaire, chargé des affaires étrangères, Shinichi Nakatani, a affirmé que « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, avec une croissance économique en constante progression, basée sur le Plan Sénégal émergent (PSE) ».
La délégation conduite par M. Nakatani est composée de plus de cinquante membres et de plus d’une vingtaine d’entreprises de différents secteurs représentant le japon.
Son objectif est de « renforcer les relations économiques entre le Japon et le Sénégal, dans les secteurs public et privé, à travers un partenariat gagnant-gagnant, avec plus d’investissements privés japonais, plus de créations d’emplois et plus de transfert de technologies au Sénégal », a-t-il expliqué.