La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a expliqué lundi que, comme Adèle Haenel, elle aurait quitté la salle lors de l’attribution d’un César à Roman Polanski, « une personnalité qui n’a pas assumé ses responsabilités dans des crimes » et « a fait du mal aux gens ».
« Bien sûr, compte tenu de l’histoire qui a été la sienne (celle d’Adèle Haenel, ndlr), j’aurais quitté la salle », a déclaré Sibeth Ndiaye sur franceinfo, en disant ne pouvoir « qu’imaginer la douleur que représente pour une femme comme Adèle Haenel » la remise de ce César, « comme si de rien n’était en quelque sorte ».
« On assume ses responsabilités »
Elle a jugé qu' »il est toujours difficile de séparer l’oeuvre de l’artiste quand on est dans un contexte de société où il y a tout ce qu’on a connu avec la vague #MeToo », et expliqué qu’elle n’était « pas allée voir le film » car elle « considère que Roman Polanski est une personnalité qui aujourd’hui n’a pas assumé ses responsabilités dans des crimes, y compris des crimes avérés, confirmés, puisqu’il y a encore une affaire pendante aux Etats-Unis. »
« Quand on a fauté, on assume ses responsabilités, d’autant plus dans des crimes de cette nature-là, où on a fait du mal aux gens, et Roman Polanski a fait du mal aux gens », a insisté la porte-parole du gouvernement.
Alors qu’on lui faisait remarquer que le ministre Franck Riester était resté assis lors de la cérémonie, elle a noté que « le ministre de la Culture est…