Les familles des passagers et de l’équipage à bord du vol 302 d’Ethiopian Airlines marqueront le premier anniversaire de l’accident mardi, un jour après un rapport intermédiaire axé sur le logiciel installé sur l’avion de ligne Boeing 737 MAX.
L’accident a tué les 157 personnes à bord. C’était le deuxième impliquant le nouvel avion 737 MAX en seulement cinq mois et a conduit à son échouement mondial.
Il y avait des gens de 33 nations à bord du vol 302. Des centaines de parents et amis du monde entier se sont rendus en Éthiopie pour le mémorial.
Des familles de pays comme le Canada, les États-Unis, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, l’Italie et la France assisteront à la cérémonie sur le site du crash, à environ trois heures de route de la capitale, Addis-Abeba.
Les organisateurs disent que le programme comprendra une plantation d’arbres et la lecture des noms des victimes.
Le 737 MAX, l’avion le plus vendu de Boeing, reste immobilisé. Boeing a perdu des milliards de dollars à la suite du crash éthiopien et d’un accident d’octobre 2018 impliquant l’Indonésie Lion Air qui a tué les 189 personnes à bord.
Le PDG de Boeing a été contraint de démissionner et l’entreprise fait face à des centaines de poursuites judiciaires de familles endeuillées.
Le rapport intérimaire de lundi du Bureau éthiopien d’enquête sur les accidents d’aviation a confirmé les conclusions de l’évaluation initiale de l’Éthiopie, qui a lié l’accident au logiciel anti-décrochage MCAS de l’avion. [nL8N2B240P]
Il n’a identifié aucun problème avec la compagnie aérienne ou la manipulation de l’avion par les pilotes, qui s’est écrasé peu de temps après le décollage. [nL8N2B240P]
Des lectures inexactes des capteurs ont activé le système anti-décrochage MCAS de l’avion, poussant le nez de l’avion plus bas alors que les pilotes avaient du mal à le contrôler, selon le rapport.