Le corps d’un homme, chauffeur de profession, a été découvert hier mardi 19 mai 20, avant la rupture du jeûne à Ziguinchor et plus exactement de Boucotte-ouest. Il gisait dans la maison familiale. Transporté d’urgence à l’hôpital, il a fini par succomber. Son frère, le présumé assassin, est en fuite. Il est activement recherché par les hommes du Commissaire de Police de Yamatogne
Tout semble indiqué qu’il s’agit d’un drame familial : un jeune homme de 20 ans aurait tué son frère avec une corne hier, mardi 19 mai 20, peu avant la rupture du jeûne. Le meurtre commis, le présumé assassin, a pris la fuite. Il est, pour l’heure, activement recherché par les limiers qui ont ouvert une enquête..
Aliou Badji en charge de la famille de la victime est témoin du drame
Le drame a mis en émoi tous les parents, voisins qui connaissent la famille. Aliou Badji, principal témoin du drame, s’est confié à IGFM. «Tout est parti d’une altercation entre les deux frères dont l’un est chauffeur de profession. Ce dernier était parti pour prodiguer des conseils à son frère qui ne travaillait pas. Mais, celui-ci a mal accueilli cette «remontrance».
Il s’est alors emparé d’une corne avec lequel il lui assène des coups dans la région du cœur. Des coups qui lui sont fatals. Son frère finira par rendre l’âme. «C’est dramatique. Les faits se sont déroulées juste avant la rupture jeûne, peu avant 20 heures. La victime, chauffeur de profession, était un gosse sérieux et battant. Elle n’avait aucun problème. Elle était par ailleurs le fils de mon grand frère. Depuis 6 jours, mon «fils», chauffeur d’un mareyeur, était absent de la maison. Il était parti en Guinée-Bissau pour les raisons de son job et à chaque fois qu’il rentrait à la maison, il nous ramenait quelque chose. Il avait même fini, le jour du drame, de charger son camion frigorifique, pour amener du poisson du quai de pêche d’Elinkine vers la Guinée-Bissau. Il était un véritable soutien pour sa famille et surtout pour son père. Le présumé assassin est pour l’heure introuvable. Il a pris la fuite après avoir commis l’irréparable. C’est moi-même qui est amené la victime à l’hôpital où il a fini par rendre l’âme», explique Aliou Badji
IGFM