La Principauté de Monaco apporte sa participation à l’assistance d’urgence du bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Sénégal, pour lutter contre les effets du Coronavirus en milieu scolaire, avec une contribution de 60 000 Euro, soit 93 millions F CFA, annonce un communiqué transmis à l’APS.
L’appui de la Principauté de Monaco va permettre de couvrir les besoins de plus de 28 000 élèves scolarisés dans 135 écoles situées en milieu rural à travers des transferts de types monétaires envoyés à leurs familles, note le texte.
Cité par le communiqué, Lena Savelli, Directrice et représentante résidente du PAM au Sénégal affirme que son institution « multiplie les initiatives pour mettre en place un système d’urgence afin d’éviter l’interruption de son programme d’assistance alimentaire en faveur des écoliers suite à la fermeture des écoles ».
« Cette importante contribution de la Principauté de Monaco va permettre au PAM de fournir aux familles des apprenants des transferts monétaires pour se nourrir décemment en restant confinés chez eux pour éviter la propagation du virus en milieu scolaire », a-t-elle souligné.
La Principauté de Monaco, à travers son « soutien », est ravie de pouvoir établir un « nouveau partenariat avec le bureau du PAM au Sénégal, qu’elle espère voir perdurer dans les années à venir », a salué Maître Guédel Ndiaye, consul de la Principauté de Monaco au Sénégal.
Le PAM, en perspective de la prochaine réouverture des écoles et en concertation avec le ministère de l’Education nationale, travaille à la mise en place d’un dispositif d’assistance scolaire individuelle sous forme de ration à emporter pour les élèves en classe d’examen, renseigne le communiqué.
Selon le texte, cependant un nombre important d’écoliers resteront à la maison pour poursuivre les enseignements à domicile et seront assistés par le PAM à travers des transferts cash et via le dispositif + apprendre à la maison + pour éviter que leur situation alimentaire ne se dégrade.
« Le programme des cantines scolaires permettent de briser le cycle intergénérationnel de la faim et de renforcer la résilience des communautés dans le long terme. Ils constituent un filet de protection sociale et de sécurité alimentaire pour les couches les plus vulnérables réduisant ainsi la pauvreté et augmentant les revenus des ménages et des communautés. Pour les familles, la valeur des repas à l’école équivaut à environ 10% du revenu des ménages », ajoute la même source.
Auteur : Aps