
Adéline J. B, une Française âgée de 45 ans, surnommée « Yaye Fall » pour son attachement au mouridisme (elle s’habillait toujours en Baye Fall et avait des dreadlocks), a été sauvagement tuée dans sa chambre. Selon le journal L’Observateur qui donne l’information, son corps sans vie, en état de décomposition très avancé, présentait plusieurs blessures causées par un « objet contondant ».
La découverte macabre est faite par les gendarmes suite à un signalement de la fille de la victime qui est restée trois jours sans des nouvelles de sa mère. Une fois sur les lieux, les pandores ont fait appel aux sapeurs-pompiers qui ont défoncé la porte. La victime a été retrouvée à terre avec des blessures au cou, à la tête et au dos.
D’après l’autopsie, elle est décédée des suites des coups qu’elle a reçus à divers endroits de son corps. Si le mobile du crime n’est pas dévoilé, la thèse du viol n’est pas écartée. Elle a été inhumée à Darou Mousty où elle vivait depuis 2010.
Une enquête est ouverte par les gendarmes pour élucider cette affaire de meurtre.
IGFM





![Liban: les pénuries d’essence continuent et entraînent des files d’attente monstres Malgré les promesses du gouvernement, la fin progressive des subventions qui maintenaient le sans plomb et le diesel à un prix huit fois inférieur au marché n’a pour l’instant pas l’effet escompté. Les files d’attente devant les stations continuent, et beaucoup de pompes restent fermées ce mercredi 30 juin. PUBLICITÉ Avec notre correspondant à Beyrouth, Noé Pignède En plein centre-ville de Beyrouth, une file d’attente de plusieurs kilomètres s'est formée pour faire le plein. Les Libanais excédés désespèrent d’avoir de l’essence. « Les stations-services ont du pétrole mais elles l'ont gardé ces derniers jours parce qu'elles attendaient l'annonce officielle qui disait que le prix de l'essence allait augmenter progressivement chaque jour, explique Yara, qui se bat depuis trois heures pour ne pas perdre sa place dans la file d'attente. Ils ont augmenté aujourd'hui de 50%. Évidemment si je me mets à leur place et que je suis fourbe, je me dis : "Qu'est ce que je m'en fiche du peuple ? Pourquoi ne pas me faire 50% en 24h ? Je garde, qu'il crèvent, qu'ils n'aient pas d'essence, ils reviendront comme des petits chiens à attendre et mendier !"... Et ça ce n'est que le début ! » Ce n'est que le début, car dans trois mois, avec l’arrêt des subventions, un plein d’essence devrait coûter 600 000 livres libanaises, soit 80% du salaire minimum mensuel. Petite corruption En plus de l’augmentation des prix, les Libanais font toujours face à de grosses limitations du nombre de litres par voiture : tout est rationné. Mais pour cela, Yara, qui doit faire plusieurs centaines de kilomètres aujourd’hui pour son travail, a trouvé la parade. « Ce que je vais faire, et c'est horrible, je vais le supplier [le pompiste, NDR] de me remplir deux fois la limite en lui glissant quelque chose sous la manche, sous la table... Si vous croyez que je suis la seule... Je déteste ça dans ce pays, mais voilà ce que je suis devenue », déplore la jeune femme. Une petite corruption à laquelle se livrent désormais tous ceux qui en ont les moyens. Pour les autres, se déplacer va devenir un luxe, dans un pays quasiment dépourvu de transports publics.](https://actuvision.com/wp-content/uploads/2021/06/liban-218x150.jpg)






