Imperturbable. Didier Raoult n’a pas réagi, jeudi, à l’agitation provoquée par la révélation, la veille, d’une plainte déposée contre lui auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins.
A l’origine de la charge, des médecins de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), organisme réunissant près de 500 spécialistes des maladies infectieuses. Dans un argumentaire de six pages, les confrères du très médiatique professeur marseillais lui reprochent l’ensemble de son œuvre depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus, sur le fond comme sur la forme : «Promotion d’un traitement qui n’a pas démontré son efficacité, diffusion de fausses informations auprès du public, graves manquements au devoir de confraternité, réalisation d’essais cliniques dont la légalité reste à démontrer…»