Des voix s’élèvent de plus en plus du côté de la famille politique de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila , pour annoncer son éventuel retour au pouvoir en 2023.
En réaction, quelques habitants de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, se sont inscrits en faux contre la logique de certains cadres du Front Commun pour le Congo (FCC).
« Joseph Kabila n’a pas travaillé pour le peuple congolais pendant son règne, il a tout simplement travaillé pour les pays voisins. Si vous voyez la majorité des généraux dans notre armée, ils ne sont pas des congolais. Ces deux mandants n’ont pas été bénéfique pour le peuple congolais », a fait savoir un habitant de Goma.
Et pour marquer leur désapprobation à cette thèse des ennemis de la République, ces habitants envisagent de déclencher plusieurs mouvements de contestation au cas où les membres de cette plateforme forcent un éventuel retour de l’ancien chef d’État congolais.
« S’il veut revenir vraiment par force, nous demandons à la population et à tous les citoyens de mettre les stratégies pour arrêter cette démarche. Nous ne voulons plus de l’homme de Kingakati », s’est exclamé un autre habitant.
Rappelons que vendredi dernier, le secrétaire général intérimaire de l’UDPS , Augustin Kabuya, avait expliqué aux militants de son parti que le président de la République, Félix Tshisekedi, qui travaille pour l’intérêt du peuple, ne cèdera jamais le pouvoir pour une éventuelle retour de Joseph Kabila dans les affaires
Il répondait ainsi à Claude Nyamugabo, ministre de l’Environnement et Développement Durable, qui devant les militants du PPRD à Kolwezi, avait indiqué que la coordination du FCC est en train de mettre en oeuvre les moyens pour le retour au pouvoir de leur autorité morale.
Il avait, au cours de cette matinée politique, appelé les militants à se préparer aux prochaines élections.