Un mois après avoir remporté la Ligue des Champions face au PSG, le club bavarois s’est imposé face au vainqueur de la Ligue Europa. La moisson de trophées continue pour les partenaires de Robert Lewandowski qui, comme en 2013, signent un formidable quadruplé.
Le Bayern Munich, vainqueur de la Ligue des Champions, et le Séville FC, roi de la Ligue Europa, avaient rendez-vous à Budapest pour disputer la traditionnelle Supercoupe d’Europe. Un duel qui annonçait une rencontre plaisante en termes de jeu. Et ça l’a été. D’entrée de jeu, le Bayern a voulu mettre un pressing monstre aux Andalous pour forcer le verrou. Pas de quoi impressionner les hommes de Julen Lopetegui. Les Sévillans ont parfaitement su se sortir du piège que voulaient leur tendre les Bavarois en répondant par une série de dédoublements, notamment sur le côté droit.
Müller dans tous les bons coups
Et s’ils n’arrivaient pas spécialement à porter le danger devant le but de Manuel Neuer, les partenaires de Lucas Ocampos gênaient fortement leurs adversaires. Pour preuve, ils ont obtenu un penalty dès la 11e minute. Jesus Navas centrait pour Luuk De Jong, le Batave remisait alors sur Ivan Rakitic mais ce dernier était bousculé dans la surface par David Alaba. Lucas Ocampos ne s’est pas gêné pour transformer la sentence (0-1, 13e). Sensation à Budapest. Mais après avoir poussé, Séville a ensuite reculé. Et le Bayern, qui n’avait pas vraiment d’occasion dangereuse au compteur, a su en profiter.
Fébriles dans l’axe, les Espagnols ont été acculés, obligés de dégager le cuir à grands coups de pompes. Insuffisant pour éviter les vagues d’attaque de se multiplier, souvent avec Thomas Müller à la baguette pour Benjamin Pavard (26e) et Leroy Sané (29e). Robert Lewandowski a lui aussi eu son action franche à la demi-heure de jeu, mais son piqué ne trompait par Yassine Bounou (30e). Ce n’était que partie remise. Quatre minutes plus tard, il était ciblé par un amour d’extérieur de Müller. La suite ? Une remise en retrait impeccable pour Léon Goretzka qui ne s’est pas privé pour remettre les deux formations à égalité (1-1, 34e).
Merci Neuer
Au retour des vestiaires, pas de temps mort. Séville a tiré en premier sur un centre d’Escudero repris par De Jong mais stoppé par Neuer (46e). Mais après, c’est le Bayern qui a mis le feu aux Nervionenses. Déjà, les Munichois ont cru, par deux fois, prendre l’avantage au score. A la 51e minute, Lewandowski pensait faire la différence après un magnifique une-deux avec Müller sous les yeux de Bounou, mais il était finalement signalé en position de hors-jeux. Douze minutes plus tard, l’arbitre a calmé la joie de Leroy Sané. Un but refusé en raison d’une faute du Polonais sur Escudero dans la surface (63e).
S’en sont suivies trois actions chaudes allemandes signées Lewandowski (76e), Lucas Hernandez (77e) et Müller (78e), mais là encore, en vain. Chahuté, Séville comptait surtout sur son chien fou avant, Ocampos, pour réaliser un miracle. Un miracle qui a failli se produire à la 87e minute lorsque Youssef En-Nesyri a eu la balle de match, seul face à Neuer. C’était sans compter sur le mur de Munich. Et son poteau aussi. Car juste après le coup d’envoi de la prolongation, le Marocain a vu sa tentative, déviée par Neuer, s’écraser sur le poteau (92e). Et comme souvent, face à ce genre d’équipe, si vous gâchez de telles actions, vous le payez cash. C’est ce qu’il s’est passé juste avant la pause, lorsque l’entrant Javi Martinez, est venu crucifier les Andalous de la tête, après un ballon mal dégagé par Bounou (2-1, 104e). Le Bayern Munich a donc remporté la deuxième Supercoupe d’Europe de son histoire et signe, comme en 2013, un incroyable quadruplé : Bundesliga-Coupe d’Allemagne-Ligue des Champions-Supercoupe d’Europe.
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