Dans sa bataille contre la résurgence de l’épidémie de coronavirus, la Chine ne laisse rien passer. Pas moins de 9 millions de personnes sont soumis à des tests PCR à compter de ce lundi 12 octobre à Qindgao sur la côte est du pays. La campagne de dépistage fait suite à la découverte de trois cas asymptomatiques ce week-end. Et ce lundi matin, les autorités sanitaires rapportent 12 nouveaux cas liés également à un hôpital de la ville.
Des tentes, des tables, des rubans de scotchs pour délimiter les files d’attentes… le spectacle ne surprend plus les réseaux sociaux. À chaque nouveau foyer en Chine, les autorités sanitaires testent massivement les populations.
Depuis ce dimanche soir, des renforts en hommes et matériels arrivent ainsi de toute la province du Shandong pour une campagne de dépistage qui doit durer trois jours. Avec dès ce lundi matin des combinaisons blanches en ville.
« Les stations de tests se trouvent à trouvent à proximité des habitations, on peut y aller toute la journée, ce qui évite les rassemblements, explique Cherry, une employée dans l’import-export qui habite le nouveau district de Xihai’an à Qingdao. La ville n’a pas relâché sa vigilance : masques et QR code santé sont requis dans les transports, les restaurants et les centres commerciaux. »
Foyer hospitalier
Les premiers cas de contamination ont été découverts lors d’un contrôle avant hospitalisation pour d’autres pathologies dans un hôpital spécialisé dans les maladies pulmonaires de la ville portuaire où sont traités les voyageurs positifs venant de l’étranger.
Wenny, réside dans le district de Shinan. Cette professeure d’anglais n’est pas inquiète : « Les tests ont commencé à 8 h ce matin. On suit l’actualisation des alertes sur les applications. Pour l’instant tout est normal, les gens vont au travail. Les gens sur le réseau Weibo exagèrent les choses. Personnellement, je sais que des millions de personnes vont être testées ici à Qindgdao. Cela nous rassure car les mesures sont immédiates et efficaces. »
Parmi les nouveaux cas rapportés parmi les autorités sanitaires ce lundi matin figure un chauffeur de taxi. La moitié des cas sont asymptomatiques et tous liés à ce même foyer hospitalier.
Avec RFI