En Argentine, presque un mois après le décès de Diego Maradona, la justice interdit l’incinération de l’ancien footballeur. Des tests ADN pourraient devoir être réalisés afin d’éclaircir les doutes de jeunes Argentins, qui se demandent si le «Pibe de oro» ne serait pas leur père, renseigne RFI.
Magali Gil, 25 ans aujourd’hui, a été adoptée à la naissance. C’est sa mère biologique qui lui aurait révélé, il y a deux ans seulement, le nom de son possible géniteur: Diego Maradona.
De son vivant, Diego Maradona ne s’est pas soumis aux tests ADN que la jeune femme réclamait. La justice va examiner sa demande, mais aussi celle de Santiago Lara, un jeune Argentin qui a lui aussi des doutes sur ses origines.
Alors que l’héritage de Diego Maradona est estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros, certains doutent des intentions de ces deux possibles héritiers.
Des accusations d’opportunisme
Dans une vidéo publiée au début du mois, Magali Gil s’est défendue contre ces accusations d’opportunisme: «J’ai décidé d’ouvrir ce compte Instagram pour mettre fin à toutes les spéculations, théories et hypothèses qui circulent à mon égard. Mon but a toujours été le même: savoir si Diego Maradona est mon père. C’est un droit universel, tout le monde a le droit de connaître son identité. Je demande donc à tous de traiter cette question avec le respect qu’elle mérite».
Diego Maradona avait officiellement cinq enfants, dont deux filles issues de son mariage avec Claudia Villafañe. Le «Pibe de oro» aurait aussi eu trois autres enfants à Cuba. Avant son décès, il avait affirmé vouloir les reconnaître.