Le président américain sortant a annoncé, lundi soir, que les voyageurs venant d’Europe et du Brésil seraient à nouveau admis aux États-Unis à partir du 26 janvier. Mais quelques minutes après, l’équipe de Joe Biden, qui sera investi président le 20 janvier, a indiqué que les frontières américaines resteraient fermées.
Le président américain Donald Trump a annoncé, lundi 18 janvier, la prochaine réouverture des frontières américaines aux ressortissants européens de l’espace Schengen, aux Britanniques, Irlandais ainsi qu’aux Brésiliens à compter du 26 janvier. Cette décision est liée à l’instauration, à la même date, d’une obligation de présenter un test négatif de dépistage du coronavirus à l’entrée sur le territoire américain, a indiqué le chef de l’État dans un communiqué.
Quelques minutes plus tard, l’équipe de Joe Biden, qui prendra ses fonctions comme président des États-Unis le 20 janvier, a fait savoir que les frontières américaines resteraient bien fermées aux Européens et aux Brésiliens. « Ce n’est pas le moment de lever les restrictions sur les déplacements internationaux », a déclaré, sur son compte Twitter, Jen Psaki, qui doit officiellement prendre mercredi ses fonctions de porte-parole du nouveau président.
« Sur les conseils de notre équipe médicale, le (futur) gouvernement n’entend pas lever ces restrictions le 26 janvier », a écrit Jen Psaki sur Twitter. « D’ailleurs », a-t-elle ajouté, « nous prévoyons de renforcer les mesures de santé publique appliquées aux voyages internationaux pour lutter encore davantage contre la diffusion du Covid-19. »
Transition chaotique
Pour ralentir la progression de la pandémie, Donald Trump avait fermé les frontières des États-Unis aux 26 pays de l’espace Schengen le 11 mars 2020, puis au Royaume-Uni et à l’Irlande le 14, avant d’en faire autant pour le Brésil le 24 mai.
C’est un nouvel épisode d’une transition sans précédent dans l’histoire moderne des États-Unis, le président sortant Donald Trump entendant limiter au minimum les contacts avec l’équipe de Joe Biden. Donald Trump prévoit d’ailleurs de quitter Washington avant même la cérémonie d’inauguration de son successeur, mercredi.
Une certaine « fébrilité s’est emparée de la capitale fédérale »
Les États-Unis font actuellement face à la pire phase de la pandémie que le pays ait connue à ce jour, avec plus de 20 000 décès sur les six derniers jours.
France 24