Le 14e anniversaire du rappel à Dieu du leader mythique et charismatique du Mfdc, Abbé Diamakoune Senghor, communément appelé Papa Koulimpi (13 février 2007), a été célébré hier mercredi, à Mangakrou ou Dialan Banta, à Ziguinchor. Et l’exigence d’ouvrir des négociations avec le Président Macky Sall du nouveau Président, Edmond Bora, a été la dominante dans un entretien avec Sud Quotidien du jour.
Aller vite à la table des négociations
Ces proches de l’Abbé Diamakoune et de Abdou Elinkine Diatta, assassiné en 2019, veulent aller illico presto à la table des négociations. Et ils disent avoir toujours pris des initiatives et “appelé le Président Macky Sall mais, depuis, c’est comme lettre morte”.
Unité ou pas, le dialogue s’impose
Edmond qui parle de mauvaise volonté de la part de l’Etat, rejette cette assertion exigeant l’unité du Mfdc avant toute négociation. “Pourtant, allègue-t-il, il y a dans le pays plusieurs partis, mais cela n’entache en rien le dialogue ou des discussions”.
L’indépendance pas d’actualité
Pour cette faction du Mfdc, l’indépendance semble ne plus être à l’ordre du jour et l’unique feuille de route qui vaille est de revenir à la table des négociations. “La Casamance ne s’est pas levée comme ça pour faire la guerre, mais juste pour alerter sur le traitement à elle réservé. Et on a été mal compris”, lâche le successeur de Abdou Elinkine Diatta, M. Bora.