Achille, le chat blanc et sourd désigné devin officiel du Mondial-2018, a délivré ce mercredi son premier pronostic : la Russie remportera contre l’Arabie Saoudite le match d’ouverture jeudi à Moscou (15h Gmt).
Pour Achille, le chat pronostiqueur, la Russie va battre l’Arabie Saoudite
Descendant félin de Paul le poulpe, Achille a fait son premier pronostic pour la Coupe du monde 2018. Pour le match d’ouverture jeudi (17h00), le chat voit un succès de la Russie.
C’est l’heure de tester le talent d’Achille. Ce chat aussi blanc que sourd a été désigné pronostiqueur officiel du Mondial 2018. Il départage les équipes en se dirigeant vers les drapeaux correspondants, bien aidé par les gamelles de nourriture qui se trouvent sur son chemin. Pour le premier match de la Coupe du monde jeudi entre la Russie et l’Arabie Saoudite, Achille a tranché en faveur du pays-hôte. Reste à voir si sa prédiction sera aussi juste que celles émises par feu-Paul le poulpe lors du Mondial 2010.
Après avoir hésité quelques instants, cet éminent membre dans le civil de la célèbre et historique brigade féline qui protège des rongeurs le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg a opté pour le bol marqué du drapeau russe, plutôt que celui du royaume saoudien.
« Achille s’est d’ores et déjà habitué au public et ne devrait pas être très stressé », a affirmé Anna Kondratieva, vétérinaire qui soigne les habitants à quatre pattes du musée.
L’oracle du Mondial-2018 a été choisi comme pronostiqueur car il était sourd et donc moins soumis au stress causé par le bruit et l’agitation lors de son office, avait auparavant expliqué Mme Kondratieva.
Achille n’est pas le premier animal à essayer de reproduire le succès de Paul le Poulpe, devenu le mollusque le plus connu au monde en raison de ses prédictions correctes de tous les matches de la sélection allemande pendant la Coupe du Monde en Afrique du Sud en 2010. Il avait même prédit la défaite contre l’Espagne en demi-finale, en désignant son drapeau avec une tentacule.
Les années précédentes, les prévisions du cochon d’Inde suisse Madame Shiva et du piranha britannique Pelé n’avaient pas été marquées par le même taux de réussite.