Le ministère de la Femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, ne reste pas indifférent à l’affaire Sweet beauté Spa et ses ramifications dans la presse. Dans un communiqué reçu, la Direction de la famille et de la protection des groupes vulnérables condamne les « propos dévalorisants adressés à la jeune Adji Sarr ». Un communiqué que nous vous livrons in extenso.
Au cœur de l’actualité de ces derniers jours, il y a la plainte de Adji SARR exerçant comme masseuse au Sweet Beauté SPA, contre l’Honorable Député Ousmane SONKO pour viol et menaces de mort.
Face à cette situation opposant deux citoyens, les institutions de la République, chargées de la Sécurité, de la Santé et de la Justice, ont démontré toute leur vitalité et leur neutralité en administrant les réponses appropriées.
Magnifiant l’effectivité de l’Etat de droit dans le traitement de cette affaire pour le respect de la dignité humaine et du statut de la femme, nous regrettons en revanche les propos dévalorisants adressés à la jeune Adji Sarr.
La Direction de la Famille condamne toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles et en appelle à la sérénité et au respect des droits de toutes les parties.
La Direction profite de l’occasion pour renouveler ses remerciements aux organisations de défense des droits de l’Homme et aux associations féminines qui œuvrent, à ses côtés, pour la promotion des droits fondamentaux des femmes et des filles, ainsi que pour leur autonomisation, suivant les orientations définies par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République.