Comme Ander Herrera un peu plus tôt dans la journée, plusieurs joueurs, joueuses et ancien joueurs sont montés au créneau ce lundi pour dénoncer le projet de Super League européenne.
Alvaro Gonzalez (OM) : Je crois au football modeste, aux petits clubs qui veulent faire face aux grands clubs, à un sport à l’écart de l’égoïsme et des égos. […] Pour moi, le football c’est vouloir être meilleur chaque jour et avoir l’opportunité de le montrer. Je ne crois pas au football de quelques-uns, a notamment écrit le joueur espagnol
Luis Figo (ex-international portugais) : Cette dénommée Super Ligue n’a rien de super. Cette avancée cupide et insensible va être désastreuse pour nos racines, pour le football féminin et plus largement la communauté du football dans son ensemble, seulement pour servir les intérêts de propriétaires de clubs qui ne se soucient plus de leurs fans depuis bien longtemps et méprisent le mérite sportif. Tragique.
Mesut Ozil (Fenerbahçe) : Les enfants grandissent en rêvant de la Coupe du monde et de la Ligue des champions, pas d’une quelconque Super Ligue. L’excitation autour des grands matches repose sur le fait qu’ils n’arrivent qu’une ou deux fois par an, pas toutes les semaines. C’est très dur à comprendre pour tous les supporters.
Ada Hegerberg (Ol féminine) : J’ai grandi en aimant la Ligue des champions. Puis j’ai joué la Ligue des champions féminine. Puis j’en ai remporté cinq et j’en suis devenue la meilleure buteuse. C’est l’héritage. C’est le passé, le présent, le futur, c’est la méritocratie dans le sport. L’avidité n’est pas une valeur d’avenir.