Le président américain Joe Biden a dressé mercredi face au Congrès le tableau d’une Amérique de nouveau debout après une série de redoutables crises, et affiché sa volonté réformatrice, appelant les plus riches à « payer leur juste part ».
À la veille du cap symbolique de ses 100 jours de présidence, le locataire de la Maison Blanche a décliné son « Projet pour les familles américaines », d’un montant total de près de 2.000 milliards de dollars, qu’il entend financer par des hausses d’impôts. Il a décrit un « pays en crise » à son arrivée au pouvoir: crise sanitaire et économique mais aussi l’assaut contre le Capitole du 6 janvier par des partisans de Donald Trump, « la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre de Sécession ». Mais il a aussi souligné le chemin parcouru. « Après 100 jours, je peux le dire au pays: l’Amérique va de nouveau de l’avant », a-t-il lancé.