Après une première partie de leur sommet presque entièrement consacrée à la relation avec la Biélorussie, les 27 chefs d’États et de gouvernements de l’UE ont pu reprendre mardi 25 mai leur ordre du jour prévu et évoquer les objectifs climatiques ainsi que la gestion de la pandémie. La discussion à 27 sur la pandémie lors de ce sommet a été grandement facilitée par l’accord survenu jeudi 20 mai avec le parlement européen pour la mise en place du « certificat européen Covid-19 ».
Pour les 27, l’objectif européen de relancer l’économie et le tourisme dès le mois de juillet est désormais en vue avec la perspective du « certificat européen Covid-19 » qui permettra de rouvrir enfin les frontières internes de l’UE. Les 27 ont fixé sa mise en route pour la mi-juin. Ils veulent aussi une interface avec les pays non européens.
« Il est aussi important d’améliorer notre coordination aux frontières en suivant mieux les variants, l’intensité des pays tiers, en coordonnant les réouvertures, a souligné le président français Emmanuel Macron. Nous devons en effet veiller à ce que les mouvements qui vont progressivement reprendre vers des pays tiers, notamment à des fins touristiques, ne s’accompagnent pas de l’importation de nouvelles formes du virus, et nous nous accorderons sur une cartographie mondiale commune pour pouvoir ensemble suivre le développement de variants partout dans le monde. »
« Freinage d’urgence »
Les 27 ont d’ailleurs mis en place un système de « freinage d’urgence » pour rétablir des barrières si un pays hors UE voit sa situation sanitaire empirer. Un des aspects de l’accord sur le « certificat européen Covid-19 » reste encore en suspens : la possibilité laissée ouverte aux États de rétablir des mesures restrictives comme des quarantaines. Ce doit être fait de manière limitée, mais plusieurs des pays membres de l’Union veulent conserver ces outils de contrôle sans déroger à l’accord trouvé avec les eurodéputés.
rfi