Condamné à trois (3) mois avec sursis, après avoir passé quatre (4) ans en prison pour apologie du terrorisme, Saër Kébé est à Fann pour des raisons de santé.
Les mêmes ennuis psychiques avaient valu au jeune Saër Kébé une hospitalisation dans une clinique de Mbour, dans sa tendre enfance.
La grand-mère de ce dernier, sur son présumé enlèvement, révèle: « c’est lui seul qui peut vous dire ce qui s’est réellement passé. il était , à ce moment là, à Dakar », affirme-t-elle.
« Je me suis battue pour que mon petit-fils fasse de bonnes études. Malheureusement, je suis dans l’incapacité aujourd’hui de lui venir en aide puisque je n’ai plus les moyens », dit-elle.
Son frère déplore son état plus qu’inquiétant: « Saër s’est emmuré dans le silence. Il ne parle plus, il ne mange plus. Je suis inquiet », se plaint-il.