Une affaire de viol qui crée du bruit, c’est presque un fait déplorable, mais coutumier. Mais la vague de réactions autour du présumé viol d’une fille dont l’auteur serait le fils d’un célèbre (voire même gênant) journaliste suscite des questions troublantes.
Sur les faits se pose une question embarrassante : comment peut-on violer une fille et se filmer en même temps ?
Le jeune serait-il victime d’un mauvais coup, vu la notoriété de son père ?
Comment en un clin d’œil, des élans de solidarité et une médiatisation accélérée se sont-ils dressés ?
Viol pour viol, le dossier de Ousmane Sonko traine dans les couloirs de la Justice, alors pourquoi accélère-ton ce dossier comme pour en étouffer un autre ?
Autre question qui mérite d’être posée, avec cette loi sur le terrorisme et ses remous, ne cherche-t-on pas quelque part à « faire du bruit, pour étouffer du bruit ? »
Autant de questions autour d’une affaire de présumé viol, qui ne mérite pas d’être « porter presse ». De grâce laissons nos braves limiers faire leur boulot et démêler le vrai du faux, pour que la justice suive son cours…
Audrey Bijard, la présumée victime