Le « Variant Delta » fait des ravages actuellement dans ce pays. En effet, des cas graves sont dénombrés au quotidien. Face à cette situation, le Président de la République a décidé d’ériger le parc des expositions de Diamniadio, comme site de prise en charge extrahospitalière. Rewmi
Le parc des expositions de Diamniadio sera un site uniquement destiné à la gestion des cas graves de la Covid 19. En effet, la troisième vague avec comme preuve de la Variant Delta dépasse les deux premières en termes de décès par semaine selon Alioune Badara Ly, Directeur des centres des opérations d’urgence sanitaires.
A l’en croire, les cas graves augmentent chaque jour. « Quand vous prenez la courbe des cas, le pic a presque atteint la deuxième vague et ce n’est pas encore fini. Lors de la deuxième vague, le maximum de décès enregistré en une semaine c’était soixante. Mais la nous en sommes à soixante six ou soixante-sept. On a déjà dépassé le nombre de pic de décès hebdomadaire par rapport à le deuxième vague», dit-il. A ce titre, ces décès s’accompagnent des cas graves entrainant du coup une saturation des salles de réanimation. Pour faire face à cela, le parc des expositions de Diamniadio va servir de site de traitement extrahospitalier.
« Le Président de la République a proposé au Ministère de la santé que l’on puisse utiliser le parc. La réflexion se poursuit mais cela aussi demande beaucoup de moyens. Si le parc se remplis, on va encore prendre u autre site et ainsi de suite. Mais cela ne peut continuer », note le Directeur. Il estime que la grosse différence cette fois-ci, ce sont les cas graves que l’on va gérer.
« Aujourd’hui on hospitalise plus de cas simples. Ils sont à domicile. C’est ce que l’on appelle la « pecadomcovid. » Le Focus sera mis sur la gestion des cas graves. Ces sites vont devenir des hôpitaux de fait. Il faut prendre les cas graves », argue-t-il. Celui-ci alerte sur le variant delta qui est très dangereux et contagieux.
« Le Variant Delta est détecté dans notre pays depuis le mois de mai. Il est arrivé au moment où l’épidémie avait commencé sa déclinaison. Nous l’avons eu mi mai. Et dans cette période là celui coïncidait avec une remontée de la courbe. Mais personne ne pouvait dire qu’on allait arriver à ce scénario », souligne le Dr Alioune Badara Ly.
Il invite aussi les populations à la vaccination et à refuser tout rassemblement.
Rewmi