Marine Le Pen entre en campagne. La présidente du Rassemblement national donne le coup d’envoi de sa troisième bataille pour l’Élysée ce dimanche 12 septembre à Fréjus, dans le sud de la France. Elle va laisser officiellement les rênes du parti pour se consacrer à 100% à sa campagne. Marine Le Pen la veut « positive ».
De notre envoyé spécial à Fréjus, Julien Chavanne
Une campagne bienveillante, sans coups bas, concentrée sur ses propositions, et non sur ses adversaires. Voilà le plan de Marine Le Pen pour son troisième essai : la positive attitude.
La présidente du RN veut lever le voile sur sa personnalité, faire découvrir sa face cachée aux Français. On la voit déjà sourire sur son affiche. On la verra aussi beaucoup sur le terrain.
Éric Zemmour, un caillou dans la chaussure
Ce sera un tour de France de trois mois, 100 jours pour occuper l’espace pendant que ses concurrents à droite se cherchent toujours un candidat ; 100 jours pour vendre ses 22 mesures, aussi. Si le chemin est tracé, le caillou dans la chaussure est déjà là : il s’appelle Éric Zemmour.
Le polémiste de CNews est en pré-campagne, il chasse sur les terres du RN, mais Marine Le Pen l’assure en petit comité : elle n’est pas inquiète, ni angoissée, ni fébrile, persuadée que sa candidature ne passera pas l’année. Mais vous ne l’entendrez pas attaquer directement Éric Zemmour. Il n’est pas question de se mettre à dos ses possibles électeurs si tôt dans la campagne.
rfi
