La France prend mardi 1er janvier la présidence du G7 et succède au Canada, qui a dû gérer en juin dernier le pied de nez du Président américain à ses homologues. Donald Trump s’était retiré de la déclaration commune du « club des Sept » qui concluait le sommet. Sur la liste des objectifs fixés par la France pour 2019, les inégalités hommes-femmes et le changement climatique sont en première ligne.
« Répondre » aux inégalités dans le monde. C’est ce qu’Emmanuel Macron a érigé comme priorité absolue dans un plaidoyer prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies fin septembre. Disparités hommes-femmes,« fractures » liées au changement climatique, accès à l’éducation ou encore lutte contre les paradis fiscaux, la liste des inégalités est longue.
Mais le chef de l’Etat veut plus qu’une simple concertation à sept pour mettre en oeuvre ses ambitions. Emmanuel Macron veut associer aux discussions des pays qu’il appelle des « puissances de bonne volonté », non-membres du G7. La liste n’est pas encore connue. Le Président souhaite aussi impliquer l’Afrique dans sa gouvernance du G7.
Un comité d’experts en intelligence artificielle
Dans le cadre des objectifs fixés, un projet commun avec le Canada a déjà vu le jour. La création du G2IA, un comité d’experts en intelligence artificielle, a été officialisée en décembre. Mais à part la volonté d’en faire une « référence internationale » pour promouvoir « l’inclusion, la diversité et la croissance économique », les contours de ce collectif sont encore flous.
Pour relever ces défis, Paris va organiser huit sessions de travail, à partir d’avril. Ces huit rencontres thématiques qui culmineront par un sommet à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, du 24 au 26 août.
Rfi