Le géant du commerce à ligne a ouvert ce lundi matin dans la ville du nord-ouest des Etats-Unis où se trouve le siège du groupe.
Depuis quelques années, Amazon ne se cantonne plus seulement au commerce en ligne. Il y a d’abord eu l’ouverture de librairies, la première ayant été inauguré en 2015 à Seattle, ville du nord-ouest des Etats-Unis où se trouve le siège du groupe. La « ville émeraude » sert à nouveau de terrain d’expérimentation pour Amazon. A quelques centaines de mètres de l’emblématique Space Needle, l’entreprise a ouvert au public ce lundi dès 7 heures Amazon Go, une supérette d’environ 170 m² où le client n’a plus besoin de passer à la caisse.
Si le concept vous est peut-être déjà familier, c’est parce que le géant américain l’avait dévoilé il y a un an déjà. Proposant essentiellement des produits alimentaires et accessible alors seulement aux employés d’Amazon, il devait s’ouvrir au grand public début 2017.
Divers bugs du système au cours de tests seraient à l’origine du retard, selon la presse américaine. Sur son site internet, Amazon affiche évidemment toute sa confiance dans son concept. « Nous avons créé la technologie de shopping la plus avancée du monde pour que vous n’ayez jamais à faire la queue », assurait-il dimanche en annonçant l’ouverture de la supérette au public.
Les produits pris et remis en rayon détectés automatiquement
Comment les clients du magasin règlent-ils leur panier sans passer en caisse ? Ils doivent tout d’abord utiliser l’application mobile du groupe pour rentrer dans le magasin. Les clients peuvent ensuite faire leurs emplettes comme dans n’importe quel supermarché et sortir du magasin sans sortir leur portefeuilles.
C’est « rendu possible par le même type de technologies que celles utilisées dans les voitures autonomes », à savoir des capteurs combinés à de l’intelligence artificielle permettant aux ordinateurs de « voir » et d’apprendre, explique le groupe. Ces technologies « détectent automatiquement quand les produits sont pris ou remis dans les rayons, et en garde la trace dans un panier virtuel. Quand vous avez fini vos courses, vous pouvez simplement quitter le magasin. Peu après, nous facturerons votre compte Amazon », détaille-t-il.
Pour le moment, le magasin de Seattle n’est qu’un prototype. Amazon n’a pas annoncé l’ouverture d’autres supérettes reprenant ce concept. Les début du Amazon Go sont tout de même une nouvelle preuve de l’intérêt croissant du groupe pour la distribution physique. En juin 2017, Amazon avait ainsi annoncé le rachat de la chaîne de supermarchés bio américaine Whole Foods pour 13,7 milliards de dollars.