
Un conducteur de moto-taxi d’une quarantaine d’années a perdu la vie jeudi dans la soirée dans un accident de la circulation survenu sur la route régionale 61, à hauteur de Sagne, un village de la commune de Niakhar, a-t-on appris de source sécuritaire.
‘’L’accident a aussi causé un blessé grave qui se trouvait sur la moto au moment du choc frontal de l’engin avec et un camion semi-remorque’’, a notamment confié à l’APS un gendarme.
‘’Ce choc est intervenu peu de temps après la tombée de la nuit, au moment où le conducteur de la moto roulant dans le dans le sens Fatick-Niakhar, a engagé un dépassement d’un véhicule’’, a-t-expliqué.
‘’C’est au moment de cette manœuvre qu’a surgi dans l’obscurité un camion qui roulait en sens inverse provoquant inévitablement un violent choc frontal’’, a-t-il ajouté.
Le corps sans vie de la victime un moment coincé sous le camion a finalement été dégagé et déposé à la morgue de l’hôpital régional de Fatick par les sapeurs-pompiers. Le passager grièvement blessé a été évacué dans ce même établissement sanitaire pour des soins.
De son côté le chauffeur du camion a été arrêté et son véhicule immobilisé à la Brigade de gendarmerie de Fatick, fait savoir la source.
igfm





![Liban: les pénuries d’essence continuent et entraînent des files d’attente monstres Malgré les promesses du gouvernement, la fin progressive des subventions qui maintenaient le sans plomb et le diesel à un prix huit fois inférieur au marché n’a pour l’instant pas l’effet escompté. Les files d’attente devant les stations continuent, et beaucoup de pompes restent fermées ce mercredi 30 juin. PUBLICITÉ Avec notre correspondant à Beyrouth, Noé Pignède En plein centre-ville de Beyrouth, une file d’attente de plusieurs kilomètres s'est formée pour faire le plein. Les Libanais excédés désespèrent d’avoir de l’essence. « Les stations-services ont du pétrole mais elles l'ont gardé ces derniers jours parce qu'elles attendaient l'annonce officielle qui disait que le prix de l'essence allait augmenter progressivement chaque jour, explique Yara, qui se bat depuis trois heures pour ne pas perdre sa place dans la file d'attente. Ils ont augmenté aujourd'hui de 50%. Évidemment si je me mets à leur place et que je suis fourbe, je me dis : "Qu'est ce que je m'en fiche du peuple ? Pourquoi ne pas me faire 50% en 24h ? Je garde, qu'il crèvent, qu'ils n'aient pas d'essence, ils reviendront comme des petits chiens à attendre et mendier !"... Et ça ce n'est que le début ! » Ce n'est que le début, car dans trois mois, avec l’arrêt des subventions, un plein d’essence devrait coûter 600 000 livres libanaises, soit 80% du salaire minimum mensuel. Petite corruption En plus de l’augmentation des prix, les Libanais font toujours face à de grosses limitations du nombre de litres par voiture : tout est rationné. Mais pour cela, Yara, qui doit faire plusieurs centaines de kilomètres aujourd’hui pour son travail, a trouvé la parade. « Ce que je vais faire, et c'est horrible, je vais le supplier [le pompiste, NDR] de me remplir deux fois la limite en lui glissant quelque chose sous la manche, sous la table... Si vous croyez que je suis la seule... Je déteste ça dans ce pays, mais voilà ce que je suis devenue », déplore la jeune femme. Une petite corruption à laquelle se livrent désormais tous ceux qui en ont les moyens. Pour les autres, se déplacer va devenir un luxe, dans un pays quasiment dépourvu de transports publics.](https://actuvision.com/wp-content/uploads/2021/06/liban-218x150.jpg)






