En cette période hivernale, l’atterrissage dans la métropole turque est rendu difficile par des conditions climatiques parfois extrêmes.
Au lendemain de l’accident d’avion qui a fait trois morts et 179 blessés à l’aéroport Sabiha Gökçen, de nombreuses questions restent encore en suspens.
L’appareil, un Boeing 737 de la compagnie turque Pegasus, s’est désintégré en trois parties et à pris feu au moment de son atterrissage. Sorti de piste, il a chuté d’un talus haut d’une trentaine de mètres. Rapidement arrivés sur place, les pompiers sont parvenus à circonscrire le sinistre et les secouristes ont pu extraire les passagers.
Conditions climatiques difficiles
Pour autant, cette sortie de piste pourrait trouver son origine dans les conditions climatiques, parfois extrêmes autour de cet aéroport situé sur la rive asiatique de la ville.
La métropole de plus de 15 millions d’habitants est régulièrement balayée par des vents puissants et des pluies battantes qui compliquent la tâche des pilotes. Les conditions climatiques, qui peuvent être extrêmes en hiver, contraignent régulièrement les autorités aéroportuaires à annuler des vols.
Des incidents mineurs, comme des sorties de piste ou des collision avec des oiseaux, se produisent parfois dans les deux aéroports internationaux de la ville. Début janvier, un autre appareil de la compagnie Pegasus avait effectué une sortie de piste à l’aéroport Sabiha Gökçen. Personne n’avait été blessé dans l’incident.
En 2018, un avion de la compagnie Pegasus avait fait une spectaculaire sortie de piste à Trabzon, dans le nord-est de la Turquie, terminant sa course suspendu à flanc de falaise. Personne n’avait été blessé dans cet accident.