iGFM – (Dakar) Le fils de Cheikh Yérim Seck a finalement été placé sous mandat de dépôt. Le journaliste, qui s’est exprimé sur l’affaire, a déclaré qu’il s’en remet à Dieu. L’obs est revenu sur cette affaire qui cristallise l’actualité.
Le journal rappelle que la mère de la présumée victime a accusé S. Seck d’avoir abusé sexuellement de sa fille contre son gré. Et dans l’accusation, elle reprend le compte rendu que sa fille lui a fait. Elle raconte qu’un jour du mois de juin courant, comme elle a l’habitude de le faire avec certains de ses camarades de classe, elle se rend au domicile du jeune Seck sis en face de leur établissement scolaire français, Les Cours privés Jacques Prévert de Saly pour, dit-elle, réviser ses leçons et faire également des cours de renforcement.
Mais ce jour-là, elle est la seule sur les lieux avec son camarade de classe. Le jeune garçon verrouille toutes les portes de la maison, avant de la contraindre à coucher avec lui. D’après la mère, sa fille a cédé sous la menace du jeune Souleymane Seck qui a filmé leurs ébats. Des images que le garçon va, de l’avis de sa victime, montrer à tous les élèves de leur classe de pour, dit-il, l’humilier.
Mais, cette version servie par la jeune fille à sa mère est contredite par une audio qui a circulé sur la toile. Le document sonore qui rapporte la conversation téléphonique entre les deux jeunes, l’on entend une voix attribuée à la victime présumée qui dit assumer la relation sexuelle, mais non sans déplorer que son ami ait montré les images de leur intimité à ses camarades. Ce que Souleymane Seck réfute. D’après des informations de L’Observateur, l’élément sonore est versé dans le dossier par les avocats du jeune garçon. Un argument qui, à leurs yeux, constitue «une preuve que le viol n’est pas établi. Retrouvez l’intégralité de l’article dans L’Obs du jour.