Le Collectif des Forces vives de Guédiawaye s’engage dans le combat pour défendre leur maire, Aliou Sall. Evoquant le documentaire diffusé sur la télévision britannique BBC depuis le 03 juin 2019, relayé dans la presse, ledit collectif estime que ce documentaire a donné la parole à des membres de l’opposition pour proférer de fausses accusations sur le dossier, relatif au pétrole et au gaz des blocs Saint Louis Offshore et Cayar Offshore. Les amis d’Aliou Sall contestent le caractère tendancieux de ce documentaire, dont ils restent d’avis qu’il coule de source.
Les défenseurs d’Aliou Sall, cité dans une affaire de corruption par un rapport de la BBC, attaquent des opposants, non encore remis de leur défaite lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Ces derniers, insistent-ils, se sont agrippés à l’élément de BBC pour en appeler insidieusement à une insurrection populaire. « Rien d’étonnant que ces opposants non républicains ayant une haine viscérale, cherchent à torpiller le dialogue national. Éternelle sera leur attente. Puisque notre pays n’est et ne sera pas le terreau des ennemis de la patrie. La synchronisation entre leur refus de participation au dialogue et les tirs groupés derrière un documentaire impertinent, illustrent parfaitement la stratégie subversive en contradiction avec les intérêts nationaux », déclarent-ils.
Sur ce, les souteneurs du Directeur de la Caisse des dépôts et des consignations exposent le manque d’objectivité du documentaire de la BBC. D’après eux, l’auteur de l’enquête n’a pas respecté la méthodologie. Et, les contenus et les commentaires, largement diffusés à travers les réseaux sociaux et la presse, prouvant à suffisance son caractère tendancieux et biaisé, dénotant un manque sérieux, de professionnalisme et d’éthique. « En clair, la BBC cherche à tout prix à semer le doute et le chaos dans l’optique d’en faire bénéficier à des forces occultes et des multinationales au service de l’intérêt de l’occident, dont Aliou Sall ne serait que le bouc émissaire », a expliqué le collectif des forces vives de Guédiawaye.
Aliou Sall cité à tort dans ce reportage, rejettent-ils, n’est impliqué ni de près ni de loin à un quelconque scandale de corruption comme en illustrent les considérations suivantes. « Relativement à son statut de salarié, publié sans respect des données personnelles, sacrées et protégées par la loi, Aliou Sall a fourni à l’OFNAC des preuves tangibles, dont une copie de son contrat de travail, datant de 2013. Ledit contrat atteste que le montant de son salaire n’est entaché d’aucune irrégularité. Qui plus est, dans d’autres secteurs des sénégalais perçoivent plus sans heurter la conscience populaire », précisent les amis du frère du Président Sall.
Des redevances de 9 à 12 milliards de dollars faussement évoquées
Et, le documentaire avance qu’Aliou Sall aurait perçu 250 000 dollars au titre de pots de vin, soit environ 140 millions de FCFA versés à la société Agritrans. Ils précisent sur ce point que le reportage n’a apporté aucune preuve des transactions faites entre la société susdite et la personne incriminée. Or, en la matière, une enquête digne de ce nom devrait normalement mettre en exergue les prétendues transactions financières. Et, lesquelles n’existent pas en réalité.
Par ailleurs, le documentaire évoque faussement des redevances de 9 à 12 milliards de dollars soit environ 6000 milliards de FCfa pour 40 ans (150 milliards de FCfa par an), conclus entre BP et Timis lors de la cession des actions de ce dernier. Sur ce point précis, le Gouvernement du Sénégal, relèvent-ils, a apporté un cinglant démenti à ce mensonge grossier, grotesque et invraisemblable si l’on considère que le montant de vente de la totalité des actions, s’élevant à 142 milliards.
Mieux l’Etat du Sénégal n’a rien perdu dans la transaction entre BP et TIMIS Corporation comme en atteste le Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP), signé d’une part entre l’Etat du Sénégal et d’autre part l’association PETRO-TIM ltd et PETROSEN. En vérité, ils restent d’avis qu’il est important de relever que ceux qui font le ratio des 6.000 milliards sur les 13 millions de Sénégalais, cherchent simplement à manipuler l’opinion en utilisant le conditionnement opérant. En réalité, insistent-ils, l’Etat du Sénégal se réserve le droit de préserver les intérêts nationaux qui n’ont jamais été remis en cause.
L’absence de preuves de BBC
En conséquence, la gouvernance pétrolière et gazière ne saurait souffrir d’aucune ambiguïté. Puisque, le reportage en question n’apporte aucune preuve des allégations avancées. Au contraire, la bonne gouvernance a été renforcée récemment avec la constitutionnalisation du droit de propriété du peuple sur les ressources naturelles, suite au référendum du 20 Mars 2016. Mais aussi, à l’adhésion du Sénégal à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), à la mise sur pied du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COSPETROGAZ), à la création de l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) en 2017 et le vote par l’assemblée nationale de lois, prévoyant la création d’un fonds pour les générations futures et l’augmentation de la participation du secteur privé national dans l’exploitation des ressources pétrolières. « Le Sénégal est l’un des rares pays au Monde à publier en ligne l’intégralité des contrats pétroliers et miniers, ainsi que les revenus tirés de chaque bloc ou permis », se défendent-ils.
Le rassemblement populaire de toutes les forces vives de Guédiawaye, notent d’après toutes ces considérations sus-énumérées qu’Aliou Sall est innocent de tous les faits qui lui ont été injustement reprochés par un reportage orienté, diffusé uniquement pour créer une tension populaire et rendre ingouvernable ce pays. Et, le Maire de Guédiawaye ne démissionnera point de ses responsabilités. Ainsi, les contempteurs tapis dans l’ombre seront combattus par les forces vives de la nation sénégalaise. Et, ils appellent à la sérénité et à l’écoute attentive des sénégalais qui doivent être de mise pour éviter le chaos, planifié par les ennemis de la république.
Leral