Le débat sur l’affaire opposant la Cbao à l’opérateur économique Bocar Samba Dieye est loin de connaitre son épilogue. Il a été à nouveau relancé par l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Face à la presse hier samedi, les membres de cette structure conduite par Famara Ibrahima Cissé ont décidé de poursuivre cette affaire qui selon eux, est orchestrée par l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye.
«Cela relève de la pure délinquance financière orchestrée par un ancien premier ministre du Sénégal en l’occurrence Abdoul Mbaye et un ancien directeur général de la Cbao. Il est clair que la Cbao en son temps de connivence avec Abdoul Mbaye pensait que Bocar Samba Dieye était un illettré et que facilement il pouvait être saisis de ses biens», regrette l’Acsif.
Pour le président Cissé, «si Bocar Samba Dieye n’avait pas raison sur toute la ligne le problème n’allait pas durer 11 ans». C’est parce que tout simplement explique-t-il «c’est un monstre financier qui s’est dressé contre lui, pensant qu’il était un maillon faible, qui pouvait lâcher facilement vu son âge que le problème a duré aussi longtemps».
Toutefois, cette association ne compte pas rester les bras croisés. «L’Acsif, par des lettres, va saisir le Président de la République, le conseil d’administration de la banque centrale, le gouverneur de la banque centrale, le Royaume du Maroc parce que c’est une banque marocaine ainsi que l’ambassade du Maroc au Sénégal, l’Assemblée nationale, le Conseil économique social et environnemental ainsi que l’Ofnac parce qu’il s’agit d’une fraude à grande échelle», a fait savoir le président Cissé.
Aussi ajoute-t-il, «la deuxième étape consistera à faire le tour du pays, à informer les sénégalais et à collecter un (1) million de pétition pour obliger et pousser nos institutions en l’occurrence l’Assemblée nationale à se prononcer sur cette question qui a trop duré».
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