Les 25 personnes arrêtées dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayottes entament une grève de la faim, ce mercredi.
Inculpés et détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor, René Capain Bassène et ses coprévenus protestent contre le rejet de leur demande de liberté provisoire et de reconstitution des faits, de vérification et de non-lieu, il y a deux semaines.
Ils dénoncent des lenteurs de la gestion de l’instruction et exigent la tenue de leur procès.
Les faits tragiques se sont déroulés en janvier 2018 et avaient coûté la vie à 13 exploitants forestiers. Ces derniers, essentiellement des jeunes, avaient été pris à partie par un groupe d’hommes fortement armés, dans la forêt de Bofa-Bayottes, non loin de la frontière sénégalo-bissau-guinéenne, située dans la commune de Niassya.
Au moins 16 présumés auteurs de cette tuerie ont été arrêtés. Après un séjour carcéral de 2 ans au Camp pénal et à la Maison d’arrêt de Rebeuss, ils ont été transférés à Ziguinchor pour nécessité d’enquête.