Face à la presse ce lundi 22 février à Dakar, les associations de la société civile Moytu et Chemin de la réussite, avec le soutien d’autres mouvements, appellent au respect des droits humains, dans l’affaire opposant le leader du Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko, à la masseuse du salon Sweet Beauté Spa, Adji Sarr.
En effet, «les droits humains constituent un ensemble de prérogatives que détient chaque être humain». C’est pourquoi ils appellent le peuple sénégalais, imbu de ses valeurs de «Soutoureu», de «Ngor» et de «Diom», à «sauver notre image».
Selon ces associations, «le linge sale se lave en famille et les propos désobligeants (insultes, menaces, appels à la violence, entre autres, n’honorent pas leurs auteurs».
Avant de poursuivre : «Ayant constaté, lors de l’éclatement de l’affaire Adji Sarr-Sonko, des dérives qui ne sont pas à notre honneur. Ayant relevé sur les réseaux sociaux et les médias d’informations quotidiens des dénigrements pour des raisons que nul ne maîtrise. Et partant du principe que toute personne, même déviante, si des faits sont constatés et qualifiés par qui de droit comme délit ou crime, doit jouir de ses droits jusqu’au prononcé du verdict de son jugement», a déclaré Seynabou Ndour, assistante sociale et activiste au sein de la société civile sénégalaise depuis 2007.
Face à cette situation, la jeune dame et ses camarades appellent l’opinion publique à «faire preuve de discernement pour éviter les amalgames et à respecter les droits de chacune des parties et de chaque être humain dans cette affaire, étant entendu que même un prisonnier a des droits en milieu carcéral».
De plus, ces femmes de la société civile demandent à «toute la communauté sénégalaise de se conformer aux procédures légales prévues en de telles circonstances et de laisser la justice faire son travail».
Seynabou Ndour et ses camarades appellent également au respect des «droits de tous, particulièrement des plus vulnérables, les jeunes et les femmes».
seneweb