Agression d’un cameraman de la 7TV: Le Cdeps s’en désole et se constitue partie civile

L’agression d’un cameraman de la 7TV n’est pas du goût du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal. Le Cdeps condamne, « avec la dernière énergie, cette agression inacceptable et d’une autre époque ». Ces patrons de presse regroupés autour dudit conseil, apportent toute leur solidarité à la 7TV et décident de se constituer partie civile, suite à la plainte déposée contre les agresseurs.
Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a été informé de l’agression physique ignoble dont a été victime l’équipe de reportage de la chaîne de télévision 7TV, mercredi 24 juin 2020.

Non contents d’avoir molesté nos confrères dans leur mission sacerdotale d’informer, les agresseurs agissant au nom et pour le compte du Jaraaf Youssou Ndoye de Ouakam, ont saccagé le matériel de reportage devenu inutilisable, causant ainsi un préjudice à la fois physique, moral, matériel, économique et financier à la jeune entreprise de presse, dans un contexte de crise sans précédent qui impacte négativement le secteur des médias.
Le CDEPS condamne avec la dernière énergie, cette agression inacceptable et d’une autre époque.

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal apporte toute sa solidarité à 7TV et décide de se constituer partie civile, suite à la plainte déposée auprès de la Gendarmerie contre les agresseurs et leur commanditaire, par la Direction générale de 7TV.

Encore une fois, après les agressions dont ont récemment été victimes nos confrères de l’antenne RFM de Mbacké et le Directeur de publication du quotidien Wa Grand-Place, les journalistes et techniciens des médias deviennent de plus en plus les cibles de personnes qui semblent agir en toute impunité. Cette situation crée une situation d’insécurité, dont le seul but est d’empêcher les journalistes et techniciens de faire leur travail. Ce sont de nouvelles menaces pour la liberté de presse et la liberté d’expression.

Le CDEPS en appelle aux autorités pour garantir la sécurité publique, poursuivre les auteurs de ces violences et les traduire en justice. Il en va de la stabilité politique et sociale dans un État démocratique.

Fait à Dakar, le 25 juin 2020.