Les jeunes de l’opposition en ont marre des oppositions de Salon et réunions. Ils invitent ainsi les leaders à descendre sur le terrain pour mener le combat contre le régime de Macky Sall. Des leaders se disent en phase avec ces jeunes. Toutefois, ils s’opposent à toute forme de violence.
Moustapha Guirassy du Parti sénégalais uni pour le développement, membre du C25 dit les comprendre, mais ne cautionne pas la violence. « Le pouvoir en place doit décrypter le message des militants. Une violence qui est en train tout simplement de casser un consensus social qui a permis au Sénégal et à la démocratie sénégalaise de rayonner et de produire ce que nous sommes en train de vivre en termes de paix sociale. Je pense que la lecture et les enseignements que l’État et le pouvoir en place devrait en tirer sont des enseignements extrêmement importants pour sauver ce pays », explique Guirassy.
Par contre, il insiste et dit non à la violence. « Je comprends parfaitement la frustration des citoyens de ce pays. Pas seulement des jeunes, des acteurs politiques aussi, parce que tout le monde est frustré, tout le monde a honte de voir un pays qui est une vitrine démocratique devenir la pire des dictatures. Maintenant, lorsqu’on exerce sous le chapeau de la loi en utilisant des juges ou en utilisant l’administration pour exercer une injustice sur les citoyens. Est-ce que ces citoyens n’ont pas le devoir et n’ont pas justice avec eux lorsqu’ils décident de faire face », martèle Cheikh Bamba Diéye.
Seneweb