Quintuple champion NBA, l’ancien joueur des Los Angeles Lakers est mort à 41 ans dans un accident d’hélicoptère avec huit autres personnes, dont sa fille.
Le « Black Mamba » n’est plus et la sidération est immense. « Mon esprit s’emballe et je suis incrédule », résume l’ancienne gloire des Lakers Magic Johnson sur Twitter.
Dimanche 26 janvier, l’ancien champion américain de basket Kobe Bryant est mort, à 41 ans. Son hélicoptère, le « Mamba Chopper », qu’il avait tant de fois emprunté pour faire la navette entre son domicile et l’antre des Los Angeles Lakers, sa franchise de toujours, s’est écrasé dans les collines de Calabasas, au nord de la métropole californienne. Aucun des neuf passagers, dont le joueur et sa fille Gianna, 13 ans, n’a survécu. Et l’un des plus grands basketteurs de l’histoire, à la carrière en clair-obscur, s’en est allé.
« Cher basket-ball… » En novembre 2015, c’est dans une missive publiée sur The Players’ Tribune, que Kobe Bryant annonce sa retraite des parquets à venir. Embarqué dans une tournée d’adieux, il y relate son coup de foudre pour son sport depuis l’âge de 6 ans. Car Kobe Bryant a toujours aimé raconter des histoires, à commencer par la sienne.
Fils d’un basketteur à l’éphémère carrière en NBA, Kobe Bean Bryant grandit là où les contrats de son père l’amènent. En Italie, d’abord, où le gamin se dote de solides fondamentaux, un court passage par Mulhouse, avant de s’enrôler dans un lycée de Philadelphie. Meilleur lycéen du pays, il saute la case université pour s’inscrire, à 17 ans, à la Draft NBA, cette loterie permettant aux plus mauvaises équipes de récupérer les meilleurs jeunes. Sélectionné en treizième position par les Charlotte Hornets, il est immédiatement transféré aux Los Angeles Lakers, l’une des plus grandes équipes de la Ligue. Selon son biographe, Roland Lazenby, ce changement d’adresse – et de marché – a été manœuvré en sous-main par Adidas, son sponsor, en quête du nouveau Michael Jordan